Vient de Paraître du 14 au 20 septembre 2015
Vient de Paraître du 14 au 20 septembre 2015
Une circulation à double sens d’un côté et une aire piétonne de l’autre. Les abords de la Halle aux grains vont faire peau neuve.
«Nous créons une aire piétonne du côté du Kyllian's. De l'autre côté, nous mettons en place une circulation à double sens ».
Le maire a présenté le projet de réaménagement de la voirie autour de la Halle aux grains, lors d'une réunion publique, vendredi soir. Les travaux débuteront, en principe, en octobre, et devraient durer de 2 à 3 mois. Le coût est estimé à 100.000 euros.
« Redynamiser un centre-ville souffrant »
L'objectif : renforcer l'axe est-ouest de la cité Saint-Austremoine, entre le quartier de l'abbatial et celui de la Halle aux grains. « Nous voulons redynamiser un centre-ville souffrant », précise Bertrand Barraud.
La Halle aux grains, créée au XIX e siècle, fait actuellement office de giratoire. Les automobilistes venant du boulevard passent à gauche de la Halle. Ceux venant de la rue du 8-mai, à droite. « Le nouvel aménagement doit permettre de fluidifier le trafic car il y n'aura plus qu'un seul feu », indique le maire.
Une placette à l'italienne
A quoi ressemblera la zone piétonne, côté Kyllian's ? « À une placette à l'italienne, conviviale et arborée. J'aimerais aussi installer une bande de gazon pour apporter un peu de verdure et de couleur afin de mettre en valeur le bâtiment. »
La Halle aux grains a une valeur importante pour la municipalité. « Nous ne voulons pas employer n'importe quoi comme matériaux, souligne le maire. « Nous utiliserons notamment des pavés de qualité comme ceux que l'on trouve autour de l'abbatiale. » Cette aire piétonne traversera aussi le boulevard, entre l'entrée de la Halle et la rue du Ponteil,
Les stationnements réservés aux cars sont conservés. Les quatre places dédiées aux voitures, le long de la Halle, seront déplacées en face de l'école maternelle Sévigné-Saint-Louis. Au total, 13 places de parking seront supprimées.
L'accès aux personnes handicapées sera aussi amélioré grâce à une rampe. Un quai de livraison est prévu pour l'organisation de manifestations.
Les habitants de l'impasse de la Halle et de la place du Mont-Dore ne sont pas oubliés. « Une voie sera créée pour accéder aux habitations », précise le maire. « Elle sera exclusivement réservée aux riverains et à leurs visiteurs ».
Ce réaménagement vise aussi à favoriser les commerces. « Ces travaux sont une aubaine pour mon bar, se réjouit David Juillard, responsable du Kyllian's. Cela me permet d'agrandir ma terrasse. En plus c'est pour bientôt, les travaux seront terminés en 2015. C'est que du positif. »
Pour Jean-Luc, commerçant sur le boulevard, ce changement « va dans le bon sens. Cela sera compliqué au début mais je suis persuadé que le commerce sera avantagé. C'est une bonne chose. Les gens devront changer leurs habitudes et garer les voitures dans les nombreux parkings existants. »
Un chantier en deux étapes
« Il faut donner la ville aux piétons et aux cyclistes », estime Christine, une riveraine. La voiture ne doit pas être présente dans le centre, surtout à Issoire où tout peut se faire à pied. Cet aménagement est un bon début, il faut continuer. »
L'organisation des travaux n'est pas encore définie. Elle devrait tout de même s'effectuer en deux étapes. « Nous commencerons par mettre en place la nouvelle circulation », indique Bertrand Barraud. « Nous finirons par la placette. »
Au profit de l’Association des paralysés de France
Tirs à l’arc et à la sarbacane étaient au programme de ce premier KiwaniSport. - ISSOIRE Agence
Au sein de l'Institution Sévigné Saint-Louis s'est déroulé récemment le premier « KiwaniSport ».
Cette manifestation était organisée au profit de l'Association des paralysés de France (APF) du Puy-de-Dôme, et conjointement par des élèves de la 6 e à la 3 e, leur professeur de sport, les membres de la section tir à l'arc de l'USI et le club Kiwanis d'Issoire.
Il s'agissait d'une « journée de rencontres et de communion entre le monde du handicap et des valides pendant laquelle chacun a pratiqué le tir à l'arc et à la sarbacane dans la bonne humeur ».
À cette occasion, les adhérents du club Kiwanis ont remis à l'APF, un fauteuil ski d'une valeur de 4.500 €, qui permettra à des personnes en situation de handicap de goûter aux plaisirs de la glisse en montagne cet hiver.
Le « KiwaniSport » s'est terminé par un concours de tir, honoré de médailles offertes par l'USI tir à l'arc à des jeunes heureux de gagner leur première récompense.
Le bénéfice de la manifestation permettra d'offrir un arc et son équipement d'une valeur de 200 € à l'APF
Sur scène pour Cœur en chœur
- ISSOIRE Agence
Sévigné Participant au concert de solidarité « Cœur en chœur », les enfants de CE2 ont présenté leur composition, paroles et musique, sur le thème de la santé. Après deux mois de répétition, les enfants ont interprété Toi p'tit garsau Centre diocésain de pastorale à Clermont-Fd. Un projet riche de partage, ce titre ayant été chanté devant un public nombreux et également enregistré sur un CD.
Balade au puy de Lemptégy pour les collégiens
Cette sortie a permis de concrétiser l’enseignement de sciences et vie de la terre des élèves. - ISSOIRE Agence
Au cours de cette visite, ils ont joué aux scientifiques en herbe et reconstituer l'histoire géologique mouvementée du puy de Lemptégy, en étudiant les indices de terrain bien visibles dans l'ancienne carrière réhabilitée. Paysages, histoire des hommes mêlée à celle de leur environnement, sensations et émotions ont ravi les élèves.
Les élèves ont vécu à l’heure anglaise pendant une semaine
Les élèves de l’école Sévigné-Saint-Louis ont interprété des chants anglais. - ISSOIRE Agence
Découverte.
Dans le cadre du projet « Let's speak english in Sévigné », les élèves de Sévigné Saint-Louis, de la toute petite section au CM2, découvrent ou apprennent l'anglais. Durant une semaine, ils ont vécu au rythme de Big Ben et aux couleurs du drapeau britannique. Revêtus du costume des écoliers anglais, ils ont alterné les journées avec " breakfast ", activités sportives typiquement anglaises, "lunch box", préparation de plats anglais, utilisation de la monnaie pour le "tea time"
Les collégiens découvrent le monde de l’entreprise
Les collégiens dans les arcanes de la grande distribution. - ISSOIRE Agence
Les élèves de l'option découverte de l'entreprise, de l'Institution Sévigné Saint-Louis, ont découvert les arcanes de la grande distribution. Bruno Alzat, directeur de Carrefour Issoire, a accueilli les collégiens et leur a présenté les spécificités d'un hypermarché avant de les confier à ses collaborateurs pour une visite des coulisses de la grande surface. Les élèves ont découvert « qu'il y a plus de vingt métiers nécessaires au bon fonctionnement de la structure, que les 7.500 m ² du magasin et la galerie marchande sont sous la surveillance constante d'une équipe spécialisée dans la sécurité incendie ». La visite s'est terminée par la découverte des divers rayons ainsi que des laboratoires où officient des professionnels en boulangerie et en boucherie. Les jeunes ont ainsi profité de l'occasion pour échanger avec le personnel et préparer, pourquoi pas, leur avenir en grande distribution.
Les élèves de terminale plongés… dans la vie active
Alban Michon a séduit les élèves. - ISSOIRE Photo
Les élèves de terminale de Sévigné Saint-Louis ont échangé, mardi, avec Alban Michon, un plongeur reconnu.
Cette rencontre organisée par l'établissement, a permis aux lycéens de découvrir le parcours professionnel de ce propriétaire de deux écoles de plongée, dans le Lot et à Tignes.
Alban Michon a longuement incité les élèves à ne jamais rien lâcher. « On a tous un trésor au fond de nous. Devenez les Indiana Jones de votre vie », a-t-il lancé.
« La vie, c'est un voilier »
Malgré un échec au baccalauréat, Alban Michon a démontré qu'avec de l'envie, tous les espoirs sont permis. Ce diplômé en monitorat de plongée a longuement évoqué son parcours. « La vie, c'est un voilier. Il faut savoir dériver à droite, à gauche, affronter les tempêtes et arriver à bon port », a-t-il ajouté.
Acteur principal du film Le piège blanc, Alban Michon a partagé sa passion au travers d'un extrait de ce long-métrage. Le plongeur… a plongé les élèves dans son aventure au pôle Nord.
Cet homme d'affaires a séduit le public grâce aux paysages rencontrés. Il a toutefois souligné que ce métier « n'était pas ouvert à tout le monde et qu'il est plus dangereux qu'il n'y parait ».
Parti de rien, audacieux, le plongeur a trouvé « son trésor ». Un parcours qui lui permet aujourd'hui d'acquérir une certaine renommée.
Enthousiasmés, les élèves ont ensuite posé de nombreuses questions à leur invité du jour. Ce dernier a rappelé qu'il ne fallait rien lâcher : « Vous avez tous des capacités ».
13/04/14
Les murs de l’école ont connu de nombreuses péripéties mais sont toujours là
Depuis la création du quadrilatère, en 1845, le bâtiment n’a pas changé. - ISSOIRE Photo
Le bâtiment de l’Institution Sévigné-Saint-Louis représente à lui tout seul une grande partie de la vie issoirienne du XIX e et XX e siècle.
Le quadrilatère imposant qu'est l'actuelle Institution Sévigné-Saint-Louis se dresse le long de la Couze Pavin depuis près de 170 ans. L'architecture a très peu évolué depuis cette période. C'est dans l'antre de ce bâtiment que les changements ont eu lieu : écoles, clinique, quartier général militaire et maison de retraite se sont succédé.
D'une école de filles à celle de dentelle. Pour comprendre la création du bâtiment, il faut revenir en 1634. L'ordre des soeurs de Notre-Dame créé une annexe à Issoire, place de la Montagne.
Après le tumulte de la Révolution française, les soeurs ouvrent une école qui voit le jour, en 1829, proche de l'actuelle Institution Sévigné-Saint-Louis. Très vite, l'idée de construire un monastère prend forme. Les travaux commencent en 1841 pour se terminer en 1845 : le quadrilatère est né. L'école a du succès, les jeunes filles d'Issoire affluent et les promotions se succèdent à l'Institution Saint-Louis. Plus tard, en 1880, la nef néogothique sort de terre.
L'année 1905 marque un premier changement dans la vie du bâtiment, avec les nouvelles lois sur l'enseignement laïc : l'établissement est fermé. Dans la foulée, Alfred Lescure achète la bâtisse pour créer une école de dentelle, « La Gergovia ». Elle ne reste pas longtemps en activité car son propriétaire meurt en 1913.
D'une guerre à l'autre. La France entre en guerre, en 1914, et l'armée réquisitionne les locaux pour installer un hôpital militaire. À la fin de celle-ci, une compagnie de fabricants de compteurs devient propriétaire. Elle comprend rapidement que les locaux ne sont pas adaptés à un usage industriel. Il faut attendre 1923, et le retour des soeurs de Notre-Dame, pour revoir une école.
En 1939, au début de la seconde guerre Mondiale, l'armée française réquisitionne une nouvelle fois le bâtiment. L'occupant allemand prend le relais, en 1942. Après la victoire des alliés, les écoliers reviennent mais l'école a des problèmes de trésorerie. En 1958, la maison de retraite Saint-Louis et la clinique Saint-Louis s'installent dans le bâtiment.
De Saint-Louis à Sévigné. Les écoles privées d'Issoire (Saint-Louis, Saint-Paul et Sévigné) fusionnent, en 1971, et les soeurs de Notre-Dame partent. Le bâtiment est aussi devenu trop exigu. La maison de retraite et la clinique déménagent, l'école devient l'Institution Sévigné-Saint-Louis. En 1985, les écoles sont centralisées dans un seul bâtiment et les élèves se retrouvent dans l'enceinte du quadrilatère. C'est à cette période que les premiers garçons suivent un enseignement dans ces lieux.
(*) Sources : archives municipales.
Benoît Dabout